La conférence a été ouverte par le directeur exécutif du Projet Aladin, Abe Radkin, et la rectrice de BAU, Şirin Karadeniz, après une courte introduction de la journaliste et présentatrice TV Asligül Atasagun. Abe Radkin a rappelé que l’initiative lancée en 2013 par le Projet Aladin, en partenariat avec une dizaine d’universités partenaires et avec le soutien de l’UNESCO, est devenue un exemple de « bonne pratique » dans le domaine de la formation interculturelle des jeunes. Il a particulièrement remercié le fondateur de BAU, Enver Yücel, pour son soutien indéfectible à ce programme au fil des années. Şirin Karadeniz, s’exprimant au nom d’Enver Yücel, en a fait l’éloge en mettant l’accent sur le fait qu’il permettait « aux étudiants du monde entier de se réunir au nom des valeurs fondamentales de tolérance et de rejet de toute forme de discrimination. »
L’ambassadeur Salih Murat Tamer, s’exprimant au nom de Mevlüt Cavusoğlu, ministre des Affaires étrangères de la Turquie, a déclaré que l’Université internationale d’Aladin « s’inscrit dans la ligne défendue par la Turquie depuis de nombreuses années sur la scène internationale, à travers les valeurs humanistes véhiculées par le Projet Aladin. »
Mitike Molla Sisay, vice-présidente de l’université d’Addis-Abeba, a souligné dans ses remarques que ce programme n’était pas seulement un important vecteur de promotion de la tolérance et de la paix, mais qu’il offrait aux étudiants africains la précieuse opportunité de passer deux semaines avec des étudiants de différents continents et d’élargir ainsi leurs horizons et leurs ambitions.
Le Juge Mohamed Abdelsalam, secrétaire général du Haut Comité pour la Fraternité Humaine et du Conseil des sages musulmans, a prononcé le discours d’ouverture de l’Université internationale et a souligné son soutien au Projet Aladin. Il a exprimé son intention de mener des programmes conjoints avec le Projet Aladin pour promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux, et combattre l’antisémitisme et l’islamophobie.
Abe Radkin a par la suite animé une table ronde avec le professeur Ilber Ortayli, historien de renom et ancien président du musée national de Topkapi ; Nilüfer Narli, doyenne du département de sociologie de BAU ; le rabbin Mendy Chitrik, président de l’Alliance des Rabbins des États islamiques (ARIS), et Anna Maria Majlöf, cheffe de la section Inclusion, Droits et Dialogue de l’UNESCO. Les panélistes ont évoqué la manière dont la pandémie a exacerbé les conséquences négatives des inégalités en matière d’accès à une éducation de qualité, aux soins de santé, à l’eau potable et à d’autres questions vitales.
Isak Haleva, grand rabbin de Turquie ; Laki Vingas, représentant de Sa Sainteté Bartholomée Ier, patriarche œcuménique de Constantinople ; Pinar Dost-Niyego, du Conseil Atlantique de Turquie ; Joyce Monteiro Crouzet, assistante spécialiste du programme de la section Inclusion, Droits et Dialogue de l’UNESCO ; Deniz Saporta, coordinatrice générale de la communauté juive de Turquie, et Allison Lee, responsable des affaires publiques du Consulat des États-Unis à Istanbul, figuraient également parmi les participants à cette conférence.